Robert Genicot

Armstrong a avoué! Aller, circulez, y a plus rien à entendre

armstrongVoilà, çà c’est fait! Armstrong avoue s’être dopé pendant sa carrière de coureur cycliste. Mais au fait, qui ne le savait pas? Car, c’est bien de cela qu’il s’agit. Personne ne peut ignorer que le cyclisme moderne se passe de produit bienfaisant, permettant d’aller un tantinet plus vite que les autres, et que l’escalade dans l’apport chimique ne peut s’arrêter.

Et s’il s’en trouve qui l’ignore, il faut peut-être qu’il se tourne vers d’autres horizons, s’ils ne veulent pas un jour être déçus. Cette remarque, toute personnelle, vaut pour tous les supporters des « grands champions » de ce sport.

Ce qui nous fait bondir dans cette affaire, ce n’est pas tellement les aveux de Lance Armstrong, mais bien l’absolue mauvaise foi des autres sportifs, et la pléthore de commentaires, professionnels ou non, de journalistes qui, bien souvent, n’ont jamais vu une course cycliste de l’intérieur. Car, en fait, en dehors du Tour de France et des championnats du Monde, la plupart des journaux -même ici, en Belgique, l’une des patries du cyclisme- ne font pas grand état de ce sport, à l’inverse du football qui, soit écrit en passant, n’a vraiment rien à voir avec certaines autres nations.

Sur le fond, le Texan s’est dopé, on en est certain maintenant. Avant-hier, on s’en doutait… Mais se pose une autre question, et sans doute plus importante: Que faisaient les contrôleurs de la vertu cycliste pendant toutes ces années? Sept Grandes Boucles, sept victoires et jamais un seul petit contrôle positif… Et puis, il y a les autres coureurs, qui roulaient avec Lance. Ses équipiers devaient eux aussi, et tous, prendre des infusions, afin de pouvoir assurer leur travail, et permettre au maître de vaincre. Et les autre, ceux qui voulaient, mais ne pouvaient point rivaliser. Eux aussi, ils devaient sniffer pour être un jour au top, vis à vis d’un « super dopé ». Et puis, il y a les organisateurs, tout heureux de faire signer le yankee afin de faire venir du public, et dès lors engendrer du commerce, donc des sous. Et enfin, il y a l’UCI qui, malgré sa négation, devait bien savoir qu’on ne peut remporter des grandes courses sans adduction ou dédommagement du second.

Depuis Tom Simpson (décédé sur les pentes du Mont Ventoux, le 13 juillet 1967) on a cessé, aux dires des officiels, de combattre le dopage. Mais voilà, il y a combattre et se battre contre. Dans la forme actuelle de cette lutte, on doit reconnaître qu’il faut changer de style. Contrôler des coureurs par coups de sonde, lorsqu’ils ne sont pas en course, cela peut devenir intéressant lorsque c’est associé à des contrôles plus poussés et réalisés sur tous les courses en course. Combien de cyclistes passent à travers lors d’épreuves? Le dopage n’est sans doute pas en soit le problème, à nos yeux « l’argent » doit être considéré comme LE problème initial. Certes, pendant la période du pauvre Tom, ce n’était certes pas avec une carrière de cycliste professionnel qu’on pouvait se retrouver millionnaire, mais en 2013…

Regardez ce qui se passe lors des étapes de montagne. Les organisateurs fixent des délais pour terminer la grimpette, et surtout en raison de sécurité, et une fois l’étape finie les commissaires peuvent « repêcher » le gruppetto. Ben oui, et pourquoi pas. Avez-vous déjà imaginé une seconde semaine de Tour avec un peloton de 40 hommes? Ben non, bien sûr. Donc, si les premiers vont de plus en plus vite, les derniers (et qui ont bien plus de mérites) doivent également se surpasser. Si on veut combattre ce fléau, il faut s’en donner les moyens. Pour se faire, une grande partie de l’argent entourant le cyclisme doit être affecté aux contrôle, et ce pour tous les coureurs participant aux épreuves.

Comme se plaît à le dire un de nos amis: « Le dopage à toujours existé. J’ai failli signer un contrat pro dans les années 1970-80, et j’y ai renoncé parce qu’en stage de préparation de saison, on m’avait déjà fait comprendre qu’il fallait absolument s’aider chimiquement pour pouvoir poursuivre! » Aller, Philou, nous pensons que tu as fait le bon choix.

R.G.

Crédit photo: RFI.fr

Billet publié sur mon blog CyclismeRevue.eu


Facebook peut vous coûter cher

FBlogo1Une jeune adolescente belge vient d’en faire les frais, et paya de sa personne l’élimination de sa liste des amis FB, d’une de ses connaissances. Les faits se déroulèrent samedi denier dans la région frontalière du Hainaut-Picardie. Une visite au marché de Noël de Mouscron, qui tourna très mal pour une jeune fille sans histoire.On connaît l’immense addiction des jeunes -et des moins jeunes- pour Facebook. La plupart des personnes utilisant ce réseau social, le font avec une envie de communication, de retrouver des amis, des collègues, des anciens camarades de classe, ou tout simplement pour s’ouvrir au monde. Mais pour certains, ce mode de communication revêt un tout autre aspect. Ils s’accordent, via la toile, des pouvoirs qu’ils ne peuvent affirmer dans la « vrai » vie. Une jeune fille, que nous nommerons Isabelle (prénom d’emprunt), en fit malheureusement les frais.

Ce samedi, elle reçu l’autorisation d’aller seule « faire un tour » sur le marché de Noël de Mouscron. Sortie sans histoire, une simple envie de balade. Celle-ci tourna malheureusement au drame, lorsqu’elle rencontra une personne très mal intentionnée. Cette dernière, qui connaissait la victime, profita de cette solitude pour harceler Isabelle, et voyant qu’elle refusait ses avances, il alla jusqu’à l’agresser physiquement. Un couple passant par là, voulu venir au secours de la jeune femme, mais furent repoussé par l’agresseur. Fin du premier acte.

Dans la soirée, la famille d’Isabelle -qui n’avait pas l’habitude de rentrer tard- furent très inquiets et alertèrent la police. Chance, si on veut, les autorités avaient également été prévenues de l’agression, et décidèrent de prendre les choses très au sérieux, et tout de suite. On sait qu’en cas de disparition, généralement on ne débute pas de recherches avant 48 h. L’alerte est lancée, et porta ses fruits d’emblée. La jeune fille fut retrouvée vers minuit, ligotée et droguée, mais en vie.

Quel rapport me direz-vous avec Facebook? En fait, le monsieur (un trentenaire) faisant de ses pieds et mains pour bénéficier des faveurs d’Isabelle -15 ans-, mais visiblement n’y parvenait pas. Ce qui mit le feu aux poudres, n’est autre que son éviction de la liste des amis de cette dernière. La suite on la connaît, même si pour l’heure on ne sait pas si elle fut violée. On retrouva l’agresseur en Bretagne, il avait tenté de se suicider, mais détail encore plus incompréhensible: il est professeur de morale dans l’école d’Isabelle…

Fait divers très triste pour la jeune fille, mais questionnement sur cet outil virtuel. On ne peut qu’encourager la prudence dans la rechercher ou l’acceptation des amis FB. Tout parent doit pouvoir contrôler ces démarches, même si cela semble illusoire et très mal perçu par les ados. Souhaitons qu’Isabelle s’en sorte sans trop de gravité, même s’il sera impossible d’en faire l’impasse.

Ceci écrit, nous vous souhaitons de très bons moments sur la toile, et donc une très bonne année 2013.


Depardieu en Belgique ? Et alors!

Récemment, on apprenait que l’acteur « populaire » français, Gérard Depardieu avait opté pour une domiciliation en Belgique, à un kilomètre de l’hexagone. Levée de boucliers en France, où certains ont vu ce départ comme une trahison. Mais, au fait, en quoi cela gêne-t-il ?

Une des grosses fortunes quitte le navire des taxes, et bien au lieu de crier au loup contre ceci, le gouvernement d’outre-Quiévrain devrait penser à éviter que les riches ne partent, plutôt que d’attirer les entrepreneurs qui plombent l’industrie locale, et repartent après quelques mois, des millions d’€ sous le bras. Il ne faut pas être clerc de notaire pour savoir qu’au J.O. des taxes, la Belgique gagne tous les ans la médaille d’or. Pourquoi alors, me direz-vous, les grosses fortunes demandent d’y pouvoir s’établir ? La réponse est assez simple. Si nous sommes les champions des taxes, ces dernières s’échelonnent pour tous les travailleurs (il fut même question, voici un mois, de taxer les chômeurs…), et pas seulement les gens les plus riches. C’est ainsi, que nous « laissons » à l’État, tous les ans, près de la moitié de notre salaire. Quelques 46% vont donc ainsi pour améliorer nos routes, pour les soins de santé (la sécu), pour l’armée, pour l’enseignement, et autres. Donc, même le plus petit salaire participe, de plus en plus, à renflouer les caisses de l’État. Bien entendu, avec des taux suivants les revenus.

Quant aux grosses fortunes, mais oui il y en a aussi en Belgique, elles ne sont pas taxées, du moins différemment que les travailleurs. Donc, si vous gagnez 30.000€, ce qui est déjà un beau salaire, 13.800€ ne vous appartiennent pas, ou plus. Par contre, si vous possédez une grosse fortune, l’arithmétique est semblable, avec plus ou moins les mêmes pourcentages. Certes, sur une plus grosse somme, la rétribution aux caisses gouvernementales est d’autant plus grande, mais bien loin de la taxation hexagonale. Celle-ci avoisine les 78%, en tant que taxe sur la fortune.

Gérard Depardieu fait le choix de l’exil fiscal, et certains demandent déjà sa déchéance de la nationalité française! Dans l’Histoire, on trouve aussi des exemples d’artistes, mais pas uniquement, comme les bandits de grand chemin ayant filer à l’anglaise avec leurs butins, qui prirent la clé des champs avec un joli coffre fort. Toujours est-il que l’Obélix du cinéma rejoint ainsi les quelques 27% de la population de Néchin (à 1 km de Roubaix), d’origine française. Peut-on le blâmer? Nous le pensons pas. D’ailleurs, à une toute autre échelle, bon nombre de pensionnés belges, n’ayant qu’une toute petite pension, font le chemin inverse, afin de pouvoir bénéficier eux aussi d’avantages fiscaux (il faut savoir que le « net » est identique au « brut », ce qui n’est pas négligeable, n’est-il pas?). Car, en fait, chacun doit trouver en cette période de crise, le meilleur moyen de « vivre » et non « survivre ». Puisqu’il faut « au moins  » 78.000€ de gains annuels pour être imposé en France, la solution est toute trouvée.

D’ailleurs, nous nous demandons -quitte à être déchu d’une nationalité qui, de toute façon est en péril- nous n’allons pas parcourir les quelques 40 bornes qui séparent Ostende (B) de Bray-Dunes (F), dans douze mois…

Voir aussi:
Reportage de TF1:

https://www.wat.tv/video/nechin-village-plus-francais-5cbip_2eyxv_.html

 

Crédit photo: RFI – « Astérix et Obélix: au service de Sa Majesté », avec Edouard Baer et Gérard Depardieu. Jean-Marie Leroy


Educateurs flamands, laissez nos enfants parler français !

Dernièrement, on apprenait que certaines écoles en Belgique punissaient des élèves, car ils parlaient une autre langue que le flamand dans les cours de récréation. La Flandre, au nord de la Belgique, affiche de plus en plus son indépendance, du moins son désir de promouvoir la langue de Vondel. Les élèves concernés s’exprimaient en turc ou en marocain, et on peut penser que ces punitions ne concernaient que des écoles de la périphérie bruxelloise, situées en région flamande. Pas si sûr ! Nous avons vécu, le long de la côte belge, une situation identique, non pas avec des punitions mais avec des avertissements pour les enfants qui voudraient s’exprimer en français.

Interdiction de s’exprimer autrement qu’en néerlandais à l’école

A l’inscription en secondaire de notre fille, comme nous parlions français, il nous fut signalé qu’il était interdit aux élèves de parler une autre langue que celle de la région, notamment dans la cour de récréation. Dont acte. Pas de soucis pour notre enfant, puisque depuis ses deux ans et trois mois elle habite en Flandre, et qu’elle est est scolarisée dans cette belle région.

Notre enfant comprend le français – nous le parlons à la maison – et commence à le lire et à l’écrire. Comme nous ne lui avons pas donné cours, elle le fait phonétiquement. Mais là où elle excelle, c’est tout naturellement en « ostendais », le dialecte de la région. Ce n’est pas du « bon » néerlandais, cela tout les flamands le reconnaissent, mais un patois comme on peut le trouver dans tout les pays, et également en Wallonie.

Nous acceptons, bien évidemment, la notion d’intégration. Cela ne peut se contester. Mais, à notre avis, le problème est plus vaste. Si du côté francophone de notre petite Belgique, il n’est pas question de parler autre chose que le français dans les administrations, non pas par interdiction, mais par incapacité, pour ce qui est du Nord, on constate – du moins à Ostende – qu’on peut très bien se présenter à la mairie et être compris et se faire comprendre dans d’autres langues que celle de l’employé. La ville balnéaire se situe en fin de voyage de beaucoup d’immigrés, venant de l’Est. D’ailleurs, depuis le renforcement des contrôles, camions ou bateaux, les candidats à la traversée de la Manche s’installent sur la Reine des Plages, à Ostende. Un guichet spécifique pour les « étrangers » de tous pays, accueille – dans la maison communale – ces personnes ayant quitté leur contrée. Généralement, cela se passe en anglais, mais aussi en français, plus rarement en arabe. Mais toujours à demi-mot, ou sous le couvert d’un bureau fermé. Il en va de même pour toutes les administrations, comme les Finances, le chômage, ou encore l’aide aux plus défavorisés.

Pourquoi empêcher des enfants de s’exprimer dans la langue de leur choix ?

L’intégration, c’est effectivement vivre pleinement dans sa nouvelle région. Participer aux obligations de la population, mais aussi en recevoir des droits. Pour les enfants, l’important est d’être scolarisés dans les établissements de la région, et donc d’y parler la langue. Mais cela ne doit pas impérativement ouvrir la porte aux excès, et donc empêcher des enfants de s’exprimer entre-eux dans le phrasé de leurs parents. Pour une bonne intégration, notons que l’Europe demande à ses agents la qualification de s’exprimer dans deux langues européennes. On sait aussi, qu’apprendre à l’école une matière – quelle quel soit – est laborieux. Apprendre « sans faire d’effort », comme la langue maternelle apprise dès les premiers mois (par l’oreille) des parents, doit se concevoir pour une bonne harmonie des peuples, et dans le futur ces personnes ayant le bagage de deux ou même plus façons de communiquer, pourront entrevoir l’avenir avec un peu plus de succès. Mais cela est une autre histoire dont les « Flamands » ne veulent pas entendre parler.


Cyclo-cross devient un Belgicisme

Discipline sportive, non encore olympique, le cyclo-cross se dispute dans les labourés, durant la période de septembre à mars. Pour les professionnels, une heure d’effort par tous temps, et au bout du compte une reconnaissance assez limitée. Depuis l’aube de cette catégorie, les candidats aux randonnées vélocipédiques «tout terrain» ne courent pas les rues, et encore moins les équipes. Tant est la preuve, que certaines d’entre elles ne comptent que des coureurs voués à ce sport. Par contre, on voit de plus en plus de routiers s’essayer aux prairies, tout comme certains bons crossmen prendre la route du bitume.

Tout le Monde, par les exploits sportifs ou extra-sportifs, connaît le Tour de France, décrit comme la plus grande course de l’Univers. Rien que ça. Mais qui, dans les contrées les plus éloignées de l’Europe, peut citer un grand championnat de cyclo-cross? Bon, ok, on va faire un peu de publicité pour un tout petit pays. En fait, le cyclo-cross devient un belgicisme, et pas un peu. Les dernières années témoignent de la supériorité, en quantité et en qualité, des amateurs de bains de boue, ou encore des tentatives de rouler à vélo dans le sable. Le tout, bien entendu, agrémenté de quelques rondins de bois couchés à même le sol, ou l’oubli volontaire de planchettes obligeant les cyclistes à les franchir à pieds. Et encore, ce cas n’est en rien une généralité, les plus forts obligent leurs machines au saut d’obstacle, quitte à briser chaînes ou dérailleurs.

Comme nous le signalions plus avant, le cyclo-cross se conjugue en «belge» et plus particulièrement en «belge flamand». Et oui, la parti nord du pays possède une pépinière d’artistes du genre, raflant tout sur leurs passages. Certes, l’histoire de la discipline ne se limite pas aux seuls coureurs noir-jaune-rouge, il y eu des passages à vide -l’effet, sans doute, de la pyramide des âges-, et virent alors s’intercaler des hommes d’autres nationalités. Les pays dont il est question se comptent toutefois sur les doigts d’une seule main, avec en tête de liste les Pays-Bas, et plus récemment la Tchéquie. Côté Français, à par le championnat national et la Coupe de France, on ne peut écrire que les coureurs de l’hexagone, sur toute une saison, rivalisent avec les «cracs»  de la spécialité. De temps en temps, il est vrai, un exploit vient confirmer la règle.

Comme dans tous sports qui se respectent, de grands moments viennent embellir les mois de cross, avec en toile de fond, le Championnat du Monde, qui se dispute en fin se saison (généralement le dernier week-end de janvier). Mais aux côtés de ceci, trois autres compétitions assurent le spectacle, à savoir la Coupe du Monde, le Trophée de la Banque B-poste (anciennement le GvA, pour Gazet van Antwerpen, un journal de la région d’Anvers), le Trophée du Super Prestige et le petit nouveau, le Trophée Fidéa (relatif à la plus grosse formation employant des cyclo-crossmen).

Un regard sur les différents palmarès (publiés dans une prochaine édition de la Belgitude), prouvera qu’il vaut mieux être Belge pour réussir dans ce sport. La fin de semaine dernière voyait une manche de la Coupe du Monde, disputée à Coxyde, sur la côte de la Mer du Nord (ce qui veut dire vent et sable, avec un petit plus… la pluie), et un épisode du Super Prestige, organisé aux Pays-Bas, à Gieten. Le premier cross, réunissant les meilleurs spécialistes du Monde (et oui, la Nouvelle-Zélande avait envoyé deux de ses représentants), et la domination locale se fit très nettement sentir. Soulignons toutefois, c’est assez rare pour ne pas en parler, la présence du Français Francis Mourey (ancien champion de son pays) sur le podium. Ce dernier reconnaissait avoir fait un très beau cross, et ce n’est que la vérité, et pouvoir « peut-être » faire mieux la prochaine fois. Il ne devra pas attendre très longtemps, puisque Roubaix, où se juge la plus grande classique au monde (toujours d’après les mêmes sources que pour le TdF), et programmé le prochain dimanche.

Alors les «as» me direz-vous, où sont-ils? Ils arrivent… Ce sera l’objet d’un second billet. A suivre, donc.

Crédits Photos: Marc Robert pour CyclismeRevue.eu


L’Europe sous budget trop serré!

Comment réaliser un budget sur six ans, à 27, alors que la plupart des gouvernements tentent vaille que vaille d’en établir un pour l’année suivante. C’est le pari de l’UE, qui semble pourtant voué à l’échec. Réunis à Bruxelles, les chefs des pays représentant l’UE vont devoir faire preuve de beaucoup de diplomatie, voir même plus, afin d’aboutir à un résultat positif pour tous. Mais voilà, cela commence très mal, puisque pas moins de 14 d’entre eux préviennent qu’ils feront droit de leur véto, si cela devait se présenter.

La crise n’épargne personne. Constat indéniable, et tellement vrai. Si pour la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande, tout le monde sait de quoi on parle, pour la plupart des autres pays de l’UE, le bilan financier semble beaucoup moins médiatisé, et dès lors le commun des mortels estime que tout va bien. Ce n’est visiblement pas le cas, puisque l’expérience que nous venons de vivre en Belgique démontre, à souhaits, combien difficile l’exercice budgétaire s’offre aux dirigeants.

Et l’échec attendu survint. Les 27 devront se retrouver en début d’année 2013, mais personne ne pense qu’il fera mieux vivre l’an prochain… Nous reviendrons sur ce sujet, en espérant toutefois faire mentir les pensées les plus pessimistes.

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