Robert Genicot

On rentre ou on sort

Bonne RentréeIl existe des matins comme cela, où le réveil sonne, alors qu’on ne veut pas l’entendre. Il y a des jours comme ça, où on voudrait être à des milliers de kilomètres de cette obligation. Et puis, il y a des enfants qui n’attendent que cela. La rentrée scolaire donne l’occasion pour les uns, de trouver une motivation, pour les autres de subir une obligation particulièrement « absurde ».

Personne ne reste indifférent à cette première journée de septembre, qui -dans notre monde européen- représente le retour du chemin de l’école. Mais souvenons-nous, nous qui ne sommes plus en âge de fréquenter l’école élémentaire, de ces moments déchirants ou endiablés. Les premières pleures des tous petits, les premières amourettes d’une petite princesse (ou d’un prince charmant, quoi que…), des rencontres avec des instituteurs et plus tard des professeurs, des « futurs » devoirs et leçons, des premières punitions, le tout dans une odeur spéciale -du moins à l’époque (que les moins de… cinquante ans ne peuvent pas connaître)- du cuir, des ardoises et des craies. Époque révolue, certes, mais rentrée tout de même.
rentrée-scolaire-2013-2014L’ère du numérique fait son apparition de plus en plus, et atteint les écoles primaires (comme on dit chez nous…), avec, dans certains établissements, l’obligation (eh oui!) d’utiliser des tablettes. Progrès ou mode financière? Nous ne sommes, évidemment, pas contre le numérique, de par notre activité d’une part, et conscient que l’évolution technologique doit se faire. Toutefois, nous sommes contre l’abandon des enseignements élémentaires, comme l’orthographe, l’histoire, la géographie… pour ne citer que ceux-là. En effet, avec les smartphones, tablettes et autres smarttv, l’apport de la recherche et de l’apprentissage personnels nous paraissent tout à fait absents des méthodes scolaires. Pourtant nous trouvons un plus à l’utilisation des tablettes pour les petits, ils auront moins de cahiers, de trousses, de livres à « brinquebaler » sur le dos, ou à tirer comme des valises pour les vacances, de très longues vacances qui dureront dix mois.

A l’heure où les « petits » retrouvent le chemin de l’école primaire, les « plus âgés » (enseignements moyen et supérieur) se préparent -pour les moins travailleurs de l’année- à leur seconde session, et les moments critiques de « cela passe ou casse », quant aux plus âgés (nous sommes dans le cas) l’heure des souvenirs est venue. Quitter le monde du travail ne se fait pas, non plus, sans une certaine appréhension. Non pas qu’il faut pleurer sur son sort, mais bien qu’un regard vers nos rentrées d’antan, nous fait dire « comme le temps passe vite… » Voici 54 ans nous aussi, nous prenions le chemin, non pas de traverse, mais de l’école. Nous faisions partie des « ceusses » qui aimaient cela. Mais voilà, à peine entrée à l’école, à peine entré dans la vie « dite » active, à peine sur le chemin de… la retraite. Ne nous plaignons pas, nous vivons, c’est l’essentiel.

Aller, bonne rentrée @ tous & tous, petits, grands et enseignants. La rentrée scolaire 2013-2014 vous tend les bras pour apprendre à vivre mieux, du moins nous l’espérons.


Vous avez dit: un été pourri?

Photo [c] Robert Genicot
Beaucoup de monde sur les plages.
Photo [c] Robert Genicot

Après un printemps vraiment pas de saison, certains météorologues prédisaient le pire des scénari pour l’été. N’étant pas dans le secret des Dieux, nous devions nous attendre à sortir parapluie, veste en ciré ou autres accessoires pour se prémunir des averses, et autres catastrophes climatiques. Eh ben, non, rien de tout cela, et hormis quelques orages ici et là, on doit constater que le mois de juillet fut plus qu’ensoleillé. Personne ne pourra s’en plaindre, et surtout pas le secteur Horeca des lieux touristiques. Certes, nous n’en sommes qu’à la moitié de l’été, mais quelle moitié. D’après les statistiques météos, le mois de juillet fut le plus chaud, en Belgique, et donc en Europe, depuis belle lurette.  On nous annonce encore une dizaine de jours dans la canicule, mais attention au retour du temps de « saison ».

 Avec ces températures tropicales, nous avons aussi constaté l’arrivée des méduses, sur la Côte belge. Désagréable pour les baigneurs, mais aussi assortie de nombreuses piqures. Rien que pour une journée, plus d’une centaine d’interventions des secouristes dans la cité balnéaire d’Ostende. Pas de gravité, mais une sensation de brûlure, fortement dérangeante. Les soins prodigués sont en quelque sorte basiques, puisqu’un rinçage à l’eau de mer, un peu de sable et une pommade désinfectante suffisent généralement à dissiper cette sensation de brûlure. Néanmoins, on s’en passerait bien.

Chaleur quand tu nous accables

Cette fin de semaine voit également le grand chassé-croisé des retours et départ. Que de problèmes en perspectives. Pour certains le stress de devoir revenir vers la vie active, après quelques semaines de farniente, pour d’autres l’angoisse de partir vers des lieux de détente, sans encombre. Pour rien au monde, les vacanciers ne voudraient donner leur place. On les comprend, bien qu’il existe des alternatives aux voyages en voiture. Mais bon, cela est une autre histoire.

Pas habitués à ces températures dans nos contrées, énormément de gens en souffrent. Les nourrissons, enfants ou personnes âgées, le calvaire est parfois intense, et le retour à la normale sera grandement apprécié. Surcroit de travail donc, pour les services de secours, et aide à domicile, avec toujours la même préoccupation, bien hydrater les patients. Dans ce cas, faisons confiance aux spécialistes, et la canicule de 2003 semble avoir porté ses fruits. Et c’est temps mieux ainsi. En attendant tout cela, nous vous souhaitons en beau mois d’août. Vive les vacances…


Le Roi abdique. Vive le Roi

Le Roi Albert II lors d'Ostende à l'Ancre 2013. c: Robert Genicot
Le Roi Albert II lors d’Ostende à l’Ancre 2013. c: Robert Genicot

Antépénultième jour de fonction pour notre souverain. En effet, suite à l’annonce du 3 juillet dernier, le Roi Albert II abdiquera le jour de la fête nationale, le dimanche 21 juillet. Une première en Belgique, qui voit ainsi un monarque se retirer du palais royal, pour y placer son fils aîné, et devenir ainsi le premier roi pensionné. En cette période troublée par une crise financière hors norme, la présence, ce dimanche, de deux rois et trois reines (avec leurs dotations) fait réfléchir. Que l’on soit contre ou pour la monarchie, cette situation ne peut qu’éveiller les conflits de régions, dont la Belgique se serait bien passé.

Sans doute, le rapport entre la famille royale et les régions peut questionner. Mais il faut savoir qu’en notre pays, outre la différence linguistique, il s’avère que la partie nord ne se reconnaît pas tellement sous la royauté, tandis que le sud trouve cela idéal. Tout ceci orchestré par des partis nationalistes, qui pensent pouvoir mieux arriver à leurs fins en république. Bon, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais ici il y va de l’unité de la Belgique, et pour cela Sa Majesté Albert II y est parvenu pendant les vingt années de son règne. Avant lui, son frère Baudouin -montant sur le trône le 17 juillet 1951- fut lui aussi le garant de l’indivision du pays. Il mourut le 31 juillet 1993, dans sa villa de Motril en Espagne.

Le 21 juillet, donc, nous aurons droit à l’abdication d’Albert II, et à la prestation de serment du nouveau Roi des Belges, le septième, Philippe. L’actuel Prince, Duc de Brabant, est né le 15 avril 1960, et se prépare -dit-on- à sa fonction royale depuis bien des années, puisqu’il était déjà pressenti pour succéder à son oncle. Les choses, et les politiques surtout, ne l’entendirent pas de cette oreille, et au décès e Baudouin, son frère Albert fut -logiquement- désigné sixième roi des Belges.

Très critiqué, surtout dans la partie flamande, Philippe devra d’emblée « rassurer et convaincre » la population qu’il est bien ce roi que le peuple attendait, à l’instar des Pays-Bas, et qu’il a bien la carrure de diriger -même si la fonction devient de plus en plus protocolaire- un pays en passe à de nombreux soucis, que ce soit économiques, sociaux ou linguistiques.

Pour marquer le coup, toute la presse, écrite, télévisée, radiophonique ou numérique multiplient les reportages et s’activent pour une très longue journée dominicale. Deux événements exceptionnels, coïncidents avec la fête nationale et son cortège de parades et Te Deum, offrant une capitale gorgée de monde, dans une frénésie royaliste de jamais vu. Puisqu’en principe, il n’est pas question au souverain de prendre sa « pension ». Mais en Belgique, cela se fait. Certes, c’est une première, et cela doit être fêté comme il se doit. En fait, tout le monde peut prétendre à un repos bien mérité, même si les mauvaise langues disent souvent que le roi ne fait rien…


Un logo à prix d’or pour Wallonia.be

logo wallonia be

Friands d’histoires belges, les Français vont adorer cette petite dernière. Si des investissements doivent être opérés pour pouvoir faire avancer les choses, et faciliter la vision d’une entreprise ou d’une institution, il en va de même pour une région. Néanmoins, dans le cas présent, les chiffres fous annoncés pour l’étude, la confection et la promotion d’un… logo, semblent hors normes, et en disent long sur les priorités des politiques, à moins d’un an des prochaines élections. On vous explique…

Il s’agit d’une partie de la Belgique qui s’appelle la Wallonie. Région au sud du pays, où l’on parle le Français (à l’inverse du nord qui s’exprime en Néerlandais), qui veut se doter d’une nouvelle visibilité de communication en affichant un nouveau « logo ». Jusque là, rien de bien intriguant, ni d’exceptionnel. Mais où il faut tendre l’oreille et ouvrir les yeux, c’est dans la façon dont le gouvernement « wallon » fit ce travail. Dans un premier temps, on demanda une étude sur la faisabilité de la chose (?), ensuite on demanda la confection de ce logo, et finalement on va faire une campagne publicitaire de haute gamme (le mot est faible). Vous ne trouvez pas cela étrange, nous non plus. Si ce n’est que pour tout ceci il (les habitants de Wallonie) faudra débourser plus de 1.000.000€.

Les chiffres deviennent faramineux, car l’étude et la confection reviennent à 537.000€, comme le souligne dans son Twitt Willy Borsus (MR), faisant partie de l’opposition. Mais ce n’est pas tout, puisqu’on apprend également que le Ministre wallon de l’Économie Jean-Claude Marcourt a demandé, et obtenu, une subvention de 700.000€, pour assurer la campagne du nouveau visuel wallon à l’étranger. Il est vrai que lorsqu’on aime, on ne compte pas.

Réactions sur twitter - 7sur7

Des chiffres qui donnent le tournis, d’autant -il nous semble- que nous traversons une période crise particulièrement éprouvante pour le pays, à l’image de ce que nous trouvons en Europe. Certes, la situation de la Belgique n’a rien à voir avec la Grèce, l’Espagne, le Portugal ou encore l’Irlande, mais néanmoins les jeunes n’obtiennent pas de travail après les études, et on demande aux plus âgés de travailler plus. En parlant de ces derniers, on signalera également que dans cette même partie du pays, les transports en communs par bus, de la société TEC vient d’abolir la gratuité pour les personnes de plus de 65 ans, et réclame 35€ par an pour pouvoir se déplacer en Wallonie. avec plus d’un million d’€, on en fait des abonnements de bus.

Il faut savoir aussi que ce montant ne comporte pas encore le nom de domaine, pour cette fameuse communication web à l’étranger. Bien évidemment, les autorités ne savent même pas si le nom de Wallonia.be est encore libre! C’est dire. Et pourtant, nous vous proposons une petite vidéo d’un de nos collègues blogueur qui, avec un certain humour nous donne pour trois fois rien, la solution d’un logo attractif.

Parodie de logo par Pino:

https://www.youtube.com/watch?v=0MmzPnJr3I4

Bien entendu ces 50″ de plaisir visuel et gustatif ne feront en rien oublier les vrais raisons de cet article, en ce sens qu’il est tout à fait déplacé de « piquer » l’argent des travailleurs pour un logo qui n’apportera rien de plus à la Wallonie. Jugez. Par cet élément, le gouvernement compte diffuser des spots publicitaires sur les grandes chaînes de TV étrangères, on parle de la BBC, de CNN notamment, de placer ce logo sur les grands édifices du pays, et particulièrement sur le circuit de Spa-Francorchamps où se dispute le GP de F1. Mais après cette dépense somptueuse, quel retour pour la région? A entendre les Ministres, cela deviendra un sigle incontournable du paysage économique international, c’est du moins comme cela que nous le comprenons. Mais vous, mes amis de Mondoblog, que savez-vous de la Belgique? Et même si ce logo passe de temps en temps sur les chaînes que vous pouvez capter, encore faut-il avoir une TV…, ce n’est certainement pas avec cela que vous aurez envie d’investir dans notre tout petit territoire, même si -cela il ne faut pas le répéter- les taxes pour les entrepreneurs étrangers sont nettement moins élevées que pour les Belges. Mais cela est une tout autre histoire. au fait, au moment d’écrire ces lignes, nous apprenons que notre bon roi, Albert II, va s’adresser au « peuple », et on pense de toute part qu’il va annoncer son abdication, en faveur de son fils Philippe. Tout cela change vraiment la vie des Belges, n’est-il pas?


Chez nous, Monsieur, on ne parle pas Français

Une friterie mobile en Overijse, par Wouter Hagens (Wikimedia Commons)
Une friterie mobile en Overijse, par Wouter Hagens (Wikimedia Commons)

La dernière histoire belge vient de sortir, avec la demande express – ou plutôt, formelle et militaire – d’un échevin (adjoint au maire) d’une ville de Flandre – Courtrai (Kortrijk), pour ne pas la citer – envers un entrepreneur voulant ouvrir son commerce dans les prochains jours. Ce brave homme décida de s’en sortir, au vu de la crise, par l’agencement d’une « friterie » (fleuron belge, s’il en est) où l’on pourra déguster des frites, en sachet ou barquette, avec sauce et fricadelle (nom qui vient de recevoir les honneurs du dico Le Robert). Mais là ou le brave homme pensait bien faire, il reçu les foudres de la guerre… linguistique d’un élu du parti nationaliste flamingant, la NV-A, qui est en charge de l’économie et du commerce dans la ville.

Non, Monsieur, ici on ne parle pas Français, nous sommes dans une ville flamande, et votre commerce doit refléter la langue de la région. Dès lors, je vous demande de bien vouloir changer votre enseigne et remplacer Frituur (oui, ça c’est du néerlandais) Grand Place, par Frituur Grote Markt ! Voilà comment on tue l’envie de s’installer comme indépendant dans notre beau pays, aux trois régions, avec autant de langues, et des gouvernements à ne plus savoir qu’en faire. Mais ce serait réducteur de ne voir que ce côté des choses. L’échevin en question ne semble pas avoir de mémoire, et oublie un peu vite que les Flamands sans le Français ne peuvent aller bien loin.

Nous avons eu l’occasion de réaliser l’émission du Club des auditeurs d’RFI à Ostende, et nous savons que tous les représentants de la ville, ainsi que d’Ostende à l’Ancre (la grande fête des bateaux de la cité balnéaire) s’expriment parfaitement en français, et même s’en trouvaient très bien de pouvoir le manier. De plus, il faut savoir également que la Belgique fut longtemps sous l’emprise de la France, avant que les Pays-Bas renversent la situation, avec la Bataille des Éperons d’Or, et que l’on débouchera vers la Révolution de 1830, et la formation de la Belgique.

Ceci est très résumé, certes, mais fait apparaître le Français, dès 1793. A ce moment, toute la partie du sud du pays parlait la langue de Molière, tandis que toute la bourgeoisie flamande (du nord) lui emboîtait le pas, et se faisait un honneur de s’exprimer en français. Même les écoles « privées et sélectes » enseignaient dans cette langue.

Alors, on ne comprend pas très bien cette prise de position d’un élu qui, pour être logique avec lui-même, devrait faire changer toutes les inscriptions dans une autre langue que le Néerlandais. A savoir, les enseignes de magasins en anglais. Et pour pousser le bouchon un peu plus loin, les noms des militants de la NV-A devraient également subir un lifting. Comme ce pauvre Jan JAMBON, député et leader au parlement pour son parti, qui deviendrait Jan HAM. Moins imagé, mais plus dans les cordes de Monsieur Rudolf Scherpereel, l’échevin de l’économie de la bonne ville de Courtrai.


Le Mali reçoit ses étrennes

Source: Google
Source: Google

3,25 milliards d’€ pour venir en aide à la reconstruction du Mali. La décision de la Conférence « Ensemble pour le renouveau du Mali«  de Bruxelles surprend jusqu’au président malien, Dioncounda Traoré. Somme fabuleuse pour reconstruire le pays, sous hautes conditions, nous dit-on. L’Europe en supportera 520 millions, répartis sur les deux ans, 2013-2014. La France, dont François Hollande était l’initiateur du mouvement, elle s’acquittera d’une aide de 280 M d’€, tandis que la Belgique déboursera 50 M. Et pendant ce temps, le vieux continent croule sous les faillites, le démantèlement industriel, la pauvreté croissante des classes « dites » moyennes.
Comprenons-nous bien, nous ne sommes pas en train de vous écrire qu’il ne faut pas aider les pays ravagés par la guerre, même si les contrées aidantes sont généralement celles qui ont détruit. Pas du tout, mais nous sommes bien placés pour constater que l’aide internationale n’aboutit que très rarement aux objectifs affichés. Dans le cas présent, les milliards d’euros doivent permettre la reconstruction du mali, à diverses conditions, et la principale sera la tenue d’élections démocratiques, pour fin juillet. Là se pose déjà des questions. Le Mali est « toujours » en guerre, dans le nord, et donc comment organiser des élections dans de telles conditions?

Ceci étant, nous ne comprenons pas cet engouement d’une Europe en crise de vouloir « donner », car il ne faut pas être Madame Soleil pour comprendre que cet argent ne reviendra pas, des milliards à l’un des pays les plus corrompus d’Afrique. Nous sommes consternés pour le peuple malien, pour ces personnes n’ayant que leurs yeux pour pleurer leurs morts, et qui ne seront certes pas partie prenante dans cet apport d’argent frais.

Le 30 juin 1960, la Belgique reconnaissait l’indépendance du Congo, actuellement la République Démocratique du Congo (RDC), et ce fut une bonne chose. Depuis lors, et en réparation des « méfaits » des colonisateurs, notre pays dote la RDC d’une somme annuelle considérable, et pourtant! Cela fait 53 ans que le royaume contribue à la reconstruction du Congo, tout ce temps qui ne sert à rien. Guérilla et corruption au programme, grâce à l’argent des Européens. A ce titre écoutez l’intervention de Monsieur Oscar Rashidi, président de la Licof, à l’antenne de RFI Afrique.

Invité Afrique du 16 mai 2013 Oscar Rashidi président de la Licof (05:30)

Cela écrit, nous aimerions recevoir les réactions des Maliens, blogueurs ou pas, savoir s’ils pensent que cette aide internationale pourra réellement venir au secours de leur pays, et surtout s’ils estiment voir un jour la fin du tunnel. Quels sont les domaines qui ont le plus besoin d’argent pour se développer. En somme, estimez-vous utile cette décision?