Robert Genicot

On grève à Bruxelles Airport

Luggage belt 3 at Bengaluru International Airport, par Kprateek88 (Wikimedia Commons)
Luggage belt 3 at Bengaluru International Airport, par Kprateek88 (Wikimedia Commons)

Tous mouvements sociaux deviennent impopulaires lorsqu’ils touchent à nos petites personnes. Cela s’accentue lorsqu’il s’agit de « services publics« , beaucoup moins lorsqu’on parle de grève des gardiens de prisons…

Ce qui se passe à l’aéroport de Bruxelles National, ces trois derniers jours, fait réagir toute une population en ce mois de mai, début de la saison des vacances pour certains. Et pourtant, les bagagistes de Zaventem n’ont pas décidés « comme ça » de « partir en grève », puisqu’ils sont en négociation avec la direction de Swissport depuis plus ou moins huit… mois. Dès lors, peut-on parler de grève sauvage ? Non, pas du tout ! Même si ce mouvement est très impopulaire, n’oublions pas que le droit de grève existe en Belgique, et qu’il ne faut pas prendre les responsables syndicaux pour des imbéciles. Sachez également que plus de 65% des travailleurs belges adhèrent à un syndicat, chose complètement impensable dans les pays limitrophes, tel que la France, où moins de 10% de pourcentage des actifs (ou demandeurs d’emplois) cotisent à une organisation représentative.

Il est vrai que le déclenchement d’un tel mouvement porte atteinte au bon déroulement de l’activité d’un aéroport, mais en somme c’est le but. Puisque les ouvriers – ici les bagagistes – ne peuvent se faire entendre par la voie de la négociation, il faut bien trouver une solution au problème. Problèmes de pénibilité, de conditions de travail, de menaces, de réductions de personnel… 15.000 bagages restent en souffrance dans un hall de l’aéroport de la capitale de l’Europe. Des milliers de personnes partaient (ou revenaient) soit en vacances, soit pour affaires, et se retrouvent sans leurs effets personnels. Inscrivez pas de chance!

Mais ceci mis à part, peut-on encore tolérer l’acharnement des patrons de faire travailler des être humains comme des esclaves ? Peut-on encore regarder s’effondrer des bâtiments sur des travailleurs du textile, et seulement « après » prendre des accords internationaux pour assurer la sécurité de ces « petites mains » ? Doit-on tout accepter parce que certains épargnent (à leurs dires) une année pour aller une semaine se dorer la pilule, dans des contrées où là aussi on exploite la veuve et l’orphelin ? La grève n’est jamais bonne en soi. Les deux parties perdent, il n’y a pas de gagnant. Mais que peut faire un ouvrier lorsque sa demande reste lettre morte devant le patronat, et surtout les lobbies internationaux?

La réponse, ou les réponses, à ces questions ne se trouveront pas sous le sabot d’un cheval, et ce n’est pas ce énième mouvement qui changera les choses. Certes, depuis l’ère industrielle, et le début du 19ème siècle, bien des choses ont changé dans les conditions de travail, dans les salaires, et les congés payés firent suite à de grandes grèves. Alors que certains des détracteurs, qui se sentent « pris en otage » par ces bagagistes, fassent un petit effort de mémoire. Ah oui, nous oublions que ces personnes, qui peuvent se payer annuellement des vacances, virent le jour bien après que leurs grands-parents eurent droit également aux attaques de personnes bien pensantes, à qui les conflits sociaux ne pouvaient heurter leur porte-feuille.

Il faudra mettre de l’eau dans le vin (ou la bière…) pour arriver à un accord, et puis il faudra encore des journées de travail (par les mêmes qui firent grève) pour résorber tout le retard d’expédition des bagages. On souhaite bonne chance à tous les acteurs, patron comme ouvrier.


Un personnage public peut-il utiliser Facebook à sa guise?

imagesracismeEt bien non… Un présentateur météo d’une TV privée belge vient d’en subir les conséquences. Si les réseaux sociaux, Facebook et Twitter, attirent de plus en plus de monde, et pas nécessairement des cracs de l’informatique ou du web, et donc de plus en plus de commentaires avantageux pour les uns, dérangeants pour les autres, tous ces scribes ne peuvent -sans risquer de se faire taper sur les doigts- écrire n’importe quoi. Ce présentateur, donc, vient de se voir retirer d’antenne pour avoir postés des propos « jugés » racistes sur sa page perso. Mais qu’en est-il exactement?

D’emblée la situation paraît tout à fait condamnable. Et ce, pas uniquement lorsqu’on est un personnage public, mais bien pour tous citoyens « lambda ». Car on a beau être -car tout le monde l’est…- raciste, on ne doit pas en faire ses choux gras, et encore moins alimenter cette haine, qui n’engendre que la violence. Que celle-ci soit physique ou morale, elle ne peut exister. Ceci dit, certaines situations portent à confusion. Serait-on indifférent à la provocation? Nous ne le pensons pas. Mais de là prendre l’excuse d’avoir subi pour faire subir, nous ne pouvons l’accepter, non plus.

Revenons sur les faits. Vendredi soir, ce présentateur fut mis à pied pour avoir postés des propos racistes sur Facebook. Sentence immédiate et sans appel. Pourtant ces fameux propos furent enlevés de sa page, une heure après, soit suite à sa suspension. Par contre, une pétition fut lancée dans la foulée pour soutenir ce Monsieur Météo. Il faut préciser que cette réaction épidermique survint après une agression dont il fut victime. Agression verbale de circulation routière, dans un Bruxelles cosmopolite, à forte densité étrangère, comme toutes les grandes villes et capitales. Chacun connaît les affres de devoir se déplacer dans une circulation abondante, aux côtés de conducteurs irresponsables, manquant totalement de respect de l’autre, estimant qu’ils sont les « rois » de la route et à qui tout est permis. Se sentant en insécurité, Luc Trullemans -puisque c’est de lui qu’il s’agit- a réagi sans doute trop vite, à chaud, mais ceci n’excuse rien.  A ce sujet voir ici son explication sur le site de SudInfo.be.

Faire attention à ce qu’on écrit, semble être un bon élément, sans pour cela devenir de petits moutons n’ayant aucun jugement sur ce qui nous entoure, sans opinion propre. A cela on nous opposera la « liberté d’expression », qui ne doit pas être confondue avec l’arrogance poussée à l’extrême, devenant à terme l’invite au racisme, de quelle nature il soit. Ecrire sur les réseaux sociaux c’est bien, le faire intelligemment c’est mieux…


Mondoblog à Dakar, Erge sur Paris-Roubaix

ParisRoubaixLa vie est faite de choix, parfois heureux, parfois douloureux. Alors que nos amis blogueurs sélectionnés de Mondoblog commencent leur semaine de formation à Dakar, je vous livre un petit billet sur mon parcours de dernier week-end. Bien loin du Sénégal, j’effectuais la couverture de la grande classique cycliste française: Pari-Roubaix.Attention, pas de controverse ici. Mon choix, si Cornélien fut-il, ne me permettais pas de rejoindre Charles de Gaule, pour m’envoler vers ce soleil qui nous fait tellement défaut en Europe, et plus particulièrement en Belgique. Par contre, je suis très heureux pour les 51 blogueurs sélectionnés pour cette seconde formation d’RFI – Atelier des Médias – Mondoblog. A ce sujet, le portrait ci-dessous vous fera connaître l’un d’eux un peu plus. Bonne semaine @ vous, collègues!

Portrait @Mondoblog : Fofana ( Côte d’Ivoire ) from Atelier des Médias on Vimeo.

Donc revenons à cette épreuve mondialement connue, qu’est Paris-Roubaix. L’Enfer du Nord comme ils disent… Et bien oui, on parle bien d’enfer, avec plus de 50 km de pavés, gros comme des casses vitesse, mais voilà il faut les passer à vélo, et non en voiture. 198 partants, et un seul vainqueur. Un frisquet et timide soleil à Compiègne, la ville de départ, où tous les espoirs sont permis, surtout ceux de rallier Roubaix, la ville nordiste, au bout de 254,5 bornes à une vitesse éclaire. Certes, tous n’affichaient pas les mêmes certitudes. Pour beaucoup, le vélodrome roubaisien ressemblait plus à un rêve inaccessible que de réelles possibilités de se montrer à son avantage. Pour une poignée, par contre, il fallait tout employer pour faire « tomber » (au figuré, s’entend…) le grandissime favori, le Suisse Fabian Cancellara. Avant ce fatidique départ, et les esprits encore lucides, nous avons rencontré un spécialiste des courses mouvementées, que ce soit sur route ou dans les labourés, le Français Steve Chainel. Il se confiait à notre micro, avec cet esprit compétiteur qu’on lui connaît:

Paris-Roubaix 2013: Steve Chainel by Erge

En fin de compte, le sociétaire de la formation AG2R-La Mondiale se classe à une honorable 17ième place, et le sentiment du devoir bien fait. En effet, il n’y avait rien à faire contre Spartacus (nom donné au coureur suisse) qui remporta, de dure lutte, au sprint cette 111è édition de Paris-Roubaix. Un sprint à deux, avec le jeune Belge, Sep Vanmarcke (24 ans) qui tenu tête à Cancellara jusqu’au dernier cinquante mètres. Cet « Enfer » fut également le théâtre de nombreuses chutes et crevaison, malgré le temps particulièrement clément de ce dimanche. La poussière prévalait sur la pluie, ce qui explique peut-être le record de la course, disputée à la moyenne de plus de 44 km/h.

Dans le calendrier cycliste international, celui de l’UCI (Union Cycliste Internationale), Paris-Roubaix se classe dans ce qu’on appelle les « classiques flandriennes », au même titre que le Tour des Flandres (le Ronde) disputé en Belgique. Ces classiques se distinguent par des profils plutôt « plat », malgré les monts (bergs) aux pentes sévères, mais courtes. Faisant suite à ces dernières, nous auront -dès dimanche prochain, avec l’Amstel Gold Race- les Ardennaises. Celles-là qui conjuguent longueur et altitude. Nous voulons parler de la principale, la Doyenne des classiques, Liège-Bastogne-Liège. Pour ces dernières, les acteurs changent. En fait, à de très rares exceptions près, on ne participe pas aux deux genres, sous peine de « passer au travers ». Donc, d’autres coureurs viendront rouler des mollets, comme le fera le champion du Monde, Philippe Gilbert, ayant fait l’impasse sur les Flandriennes. Encore de bien beaux moments de sport, même si de plus en plus de détracteurs du cyclisme donnent de la voix. L’exemple du Paris-Roubaix 2013 fait qu’il faut encore croire en ce sport, et surtout en ces hommes, de vrais sportifs. Tout comme ces rugbymen, par exemple. Bien entendu, nous n’avons dit mot sur une certaine forme de  soin, chimique ou traditionnel…

Aller, encore une fois bonne semaine à Dakar.


La drogue à l’école: comment l’enrayer?

DrogueRFI.fr_1La semaine dernière une intervention (à la demande du directeur d’un établissement scolaire) de la police, au sujet de la drogue, faisait débat. A l’insu de tous les élèves et enseignants, les forces de l’ordre opéraient afin de trouver des jeunes porteurs de drogues au sein des classes. Débat, certes, mais également polémique entre les adeptes de telles pratiques et les défenseurs d’une école libre, à l’intérieur de laquelle seul l’apprentissage doit être contrôlé.On le sait depuis bien longtemps, les jeunes adolescents sont confrontés très tôt avec ce fléau qu’est la drogue, et ce de tous genres. Dire que celle-ci s’arrête devant les grilles des collèges et lycées, relèvent de la naïveté pure. Les accros aux joints et autres pilules, sans compter les substances « dures », n’ont rien à faire avec le lieu ou l’endroit, que ce soit pour leur consommation propre, ou leurs petits commerces, rien ni personne ne peuvent stopper cette envie de contourner la loi. Mais au delà de cette constatation, la manière de pratiquer reste le centre de ce débat.

Si pour certains (parents ou enseignants) « l’affaire » vire au scandale de voir des policiers fouiller des élèves -entre 12 et 18 ans- dans les classes. Pour d’autres, il faudrait nettement plus d’interventions de ce genre, afin d’espérer enrayer cette pratique. Dans une émission radiophonique (C’est vous qui le dites, sur Vivacité), les avis divergent, avec tantôt 80% de personnes pour les interventions, tantôt 60%. Il suffit d’un auditeur argumentant pour le non, et la tendance s’incline. Mais au delà de ceci, il nous semble de se poser la question de savoir dans quelle proportion cette drogue entre à l’école, et l’influence des « drogués » sur les autres élèves? De plus, la manière dont les contrôles se font influencent-ils, de façon pertinente, les jeunes « pures »?

Personne ne peut y répondre, pour l’heure, mais tout au moins, le fait d’opérer de la sorte doit faire réfléchir les plus censés, et non -comme entendu- donner de l’importance aux « caïds » en herbe. On ne peut laisser impunis des « dealers », encore plus s’ils sont mineurs. Il n’y a pas de solution miracle, sans quoi il y a belle lurette que la drogue serait exclue de la planète. Un combat de longue haleine, ne pouvant se fixer aux abords de l’école, sans y pénétrer, tout comme à l’extérieur du domicile des personnes susceptibles de pratiques « hors la loi ». Faire intervenir la police, avec les chiens renifleurs de drogues, peut servir. Encore faut-il adjoindre la notion d’information préventive.

Extrait de l’émission « C’est vous qui le dites »de Vivacité, ce lundi 18.03.2013
https://www.rtbf.be/radio/player/vivacite?id=1807981&e=


Plus le droit d’avoir faim…

Coluche, par mr.paille (via Flickr, CC)
Coluche, par mr.paille (via Flickr, CC)

« Bob, il dit toujours : si la société nous rejette, c’est parce qu’elle veut oublier que c’est elle qui nous a créés. » (Coluche)

Vendredi prochain, TF1 diffusera le spectacle des Enfoirés 2013, et je me fais la réflexion que rien n’a vraiment changé en ce bas monde, du moins pour certains. Non, je me trompe là ! Rien n’a changé pour les moins nantis de ce bas monde, pour les autres en revanche… En fait, ce « grand monsieur » qu’était Coluche – disparu beaucoup trop tôt –  visionnaire, comprenait les gens, et au-delà parvenait à conscientiser le « peuple » dans bien des domaines.Malheureusement, son œuvre ne fut pas relayée par le politique, et même si on trouve quelques mesurettes dans le domaine de l’aide aux personnes dans le besoin, il nous faut bien reconnaître que de gros manquements subsistent encore aujourd’hui, près de trente ans après la naissance des Restos du Cœur, en 1985. Dès lors que l’on constate des décès « par manque de nourriture » tous les ans, et plus spécialement pendant les périodes de froids, on ne peut pas vraiment dire que les choses ont changé…

Que faut-il faire pour rendre ce monde meilleur, et surtout obtenir dans toutes les sociétés (et non pas seulement dans les pays moins favorisés…) le droit à la dignité, le devoir d’assurer le bien être des personnes, sans en attendre pour cela de retour gagnant ? Les pauvres sont pauvres, les riches deviennent encore plus riches. Dilemme manifeste, mais incurable, sans bousculer les traditions ancrées au plus profond des mentalités.

Je prêche dans le désert. Ok, et pour pas grand chose, certes. Comme se plaisait à le dire Michel Colucci, la société est créée par les Hommes (pris au sens large…), qui très vite « oublient » la démarche la plus essentielle de l’aide au quotidien. Non, il ne faut pas obliger les riches à devenir pauvres ! Mais, une répartition des richesses plus équitable ne serait pas du luxe. Car, si pour un « gros patrons » (non pas le tour de taille, mais la grosseur de son porte-feuilles) il y a matière à suicide s’il perd deux millions d’euros au bilan annuel – alors que l’année précédente, il faisait cinq millions de bénéfice – que dire de l’ouvrier qui perd son emploi, qui doit subvenir à une charge de famille, et qui plus est se voit signifier par son médecin qu’il est porteur du virus de la grippe AN-H-XYZ (c’est celle à venir) ? Non, rien n’a changé, et bizarrement je ne vois pas d’un très bon œil la fin du tunnel.

En attendant, Merci Monsieur Colucci, et bravo à toutes celles et tous ceux qui poursuivent votre œuvre.


Dutroux: l’arrogance d’un grand criminel

Le Tribunal de l’application des peines de Bruxelles vient de rendre son verdict quant à la demande de Marc Dutroux, celui-là même qui défraya la chronique judiciaire des années 1990, en déclarant qu’il ne pouvait bénéficier d’une remise en liberté sous condition d’un bracelet électronique. Et comment pouvait-il en être autrement? Cet homme qui séquestra et tua des jeunes et petites filles ne peut être remis en liberté, et cela à jamais.
Le système judiciaire belge accorde à un condamné la possibilité de demander certaines choses, comme celle de pouvoir poursuivre sa peine, sous conditions (le bracelet électronique en fait partie, mais pas seulement), ou d’être libéré au tiers de sa peine. Tout ceci ne se fait pas « comme une lettre à la poste », et la création de ce Tribunal en est la preuve. Néanmoins, on vit dernièrement l’ex-épouse de Dutroux, Michelle Martin (condamnée à 30 ans) bénéficier de cette remise en liberté, après 16 ans d’incarcération. Alors, pourquoi tant d’histoires?

Si la demande de bracelet fut refusée, notamment par les rapports négatifs des intervenants (directeur de prison, psychologue, etc…), par le manque d’un dossier solide de réinsertion et de logement, il n’en demeure pas moins que Dutroux pourra, dans un an, refaire la même demande. Ben oui, on arrête pas le progrès. Même plus. On apprend également qu’il devrait formuler une autre requête, dès la fin avril, mais cette fois, comme remise en liberté conditionnelle. Dans ce cas, s’il suit les conditions imposées par le Tribunal, il serait bel et bien libre de sa peine.

Là où on ne comprend plus très bien devient la notion de tiers de la peine, et principalement dans le fait de condamnation à perpétuité. Ce mot signifie « à vie », donc toute la vie restante. Et bien non, certains pays, comme la Belgique, associe cette perpétuité à 10 ans (où 16, en cas de récidive), après quoi l’intéressé peut demander au TAP (Tribunal de l’Application des Peines) une remise ne liberté sous conditions. Demander ne veut pas dire recevoir, certes. Dans le cas qui nous occupe, une telle mesure serait de nature à une petite révolution, aux grandes conséquences, pour le gaillard, mais aussi pour les institutions. On ne peut imaginer, un seul instant, un Dutroux en liberté, avec tout que cela peut comporter de « trauma » pour les parents, voyant à chaque coin de rue un tueur d’enfants.

On doit avoir confiance en nos principes et surtout en l’intelligence des juges. Mais la confiance, qu’est ce que c’est, au juste? L’avenir nous le dira peut-être… Toujours est-il, cet homme se complait dans une arrogance extrême, n’éprouvant aucun remord pour ses actes odieux, et donc prêt, aux dires de sa propre mère, à remettre le couvert. Phonétiquement, son nom doit convenir parfaitement à son état : au trou!