Débuts des hostilités pour les élections de mai

Article : Débuts des hostilités pour les élections de mai
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4 février 2014

Débuts des hostilités pour les élections de mai

voteelectroniqueDans moins de quatre mois, la Belgique -à l’instar de l’Europe- se plongera dans un dimanche d’élections, le 25 mai, avec la particularité de devoir exprimer son choix pour trois suffrages : les régionales, les fédérales et les européennes. Comme quoi, on ne fait pas les choses à moitié, dans ce petit royaume. Encore heureux que pour ce qui est des communes (mairies), la chose a été entendue en octobre 2012. Tous à l’abordage, à commencer par les divergences linguistiques et extrémistes. Dans un paysage politique particulier, pas facile de s’y retrouver.

Certes, ce n’est pas à nos amis africains que nous allons expliquer ce que représente une élection « difficile ». Mais pour la bonne compréhension, nous nous devons de mettre en avant la situation belge, avec trois langues officielles, trois régions, un gouvernement fédéral, et un siège des institutions européennes. Pour bon nombre d’électeurs, ce 25 mai ne veut pas dire grand-chose. En effet, on s’intéresse beaucoup plus à la vie communale, qu’à cette grande maison qu’est l’Europe, souvent décriée d’ailleurs par une grande majorité des habitants. Le peuple ne se retrouve pas, ou plus, dans des décisions la plupart du temps défavorables au commun des mortels. De plus, dans cette petite Belgique, la notion de séparatisme vaut son pesant d’or. Certains partis politiques en faisant leurs choux gras. C’est le cas de la N-VA (Nieuw-Vlaamse Alliantie – La Nouvelle Alliance Flamande), qui fait de ces prochaines élections un objectif national, afin d’accrocher le poste de premier ministre.

Comme dit plus avant, ces scrutins poseront des questions européennes, fédérales et régionales. Pour compliquer un peu plus, le fédéral, anciennement représenté par les députés et les sénateurs, se verra amputé de ces derniers. Ben oui, « ils » (les représentants eux-mêmes) ont décidé que le « Sénat » ne faisait qu’un moindre travail (d’où l’expression de « pas de sénateur »), et qu’il serait bon de revoir ses statuts. Ce qui fut émis verra le jour au lendemain du 25 mai. On nous dit aussi qu’il s’agit d’une question d’économies. Ça, on veut bien le croire… Vient alors se greffer certaines lois interdisant le cumul des candidats, entre région et fédéral, entre fédéral et Europe, en sus des places effectives et de suppléants. Un beau méli-mélo, que peu de monde comprend. Si vous ajoutez à cela, les spéculations pour d’hypothétiques alliances, avant même que les électeurs se positionnent, vous comprendrez très vite l’inintérêt du sujet de Sa Majesté Philippe, pour ce dimanche de mai.

Bien entendu, il faudra y passer, puisque le vote en Belgique est obligatoire. Nous ne vous cacherons pas, non plus, que de moins en moins d’électeurs s’adonnent à ce sport national. Les semaines à venir nous donneront le visage du futur royaume, déjà que nous avons un nouveau roi, et surtout une nouvelle reine, et nous ne manquerons pas de venir vous tenir au courant de l’évolution des choses, malgré le flou artistique que tout ceci entraîne.

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