Une retraite spirituelle… ou sexuelle?

7 mai 2014

Une retraite spirituelle… ou sexuelle?

Collége Saint-Michel BxlGénéralement, on pense que le meilleur se trouve chez les voisins, chez les autres. Que l’enseignement dit « catholique » procure aux enfants la profondeur d’esprit qu’on ne trouve pas dans le réseau laïque. L’actualité récente d’un établissement du Top de Bruxelles vient de démontrer le contraire. En effet, six élèves viennent de se faire « virer » pour avoir participé à un gang-bang lors d’une retraire spirituelle (!).

Il se murmure, par ailleurs, que l’un des auteurs n’est autre que le fils d’un ministre fédéral (d’obédience catholique) du gouvernement en place, et ce jusqu’au 25 mai (date des prochaines élections en Belgique. Bon, ça c’est fait, et n’enlève rien à la gravité des faits, même si « il se murmure » aussi que la demoiselle apprécie ce genre d’exercice. Néanmoins, nous avons relevé des commentaires assez contradictoires sur les réseaux sociaux, à savoir « qu’il faut que jeunesse se passe, et que nous avons tous été confrontés à la sexualité dans l’adolescence », ou encore, « c’est de la faute à Internet, à la télévision, où on voit vraiment n’importe quoi, la violence, mais surtout du sexe, souvent hard ». C’est vrai, mais derrière cela, il doit aussi y avoir une éducation. Cette dernière doit venir des parents, en remettant les valeurs au centre du débat. Nous avons l’habitude de dire: « Ce n’est pas parce que nous (les hommes) sommes abreuvés de publicité pour des serviettes intimement féminines, que nous devons nous balader en ville -et même autre part- affublés de tampons…

Bon, ce n’est pas cela qui nous rendra le Congo… (émission culte de la RTBF), et cela ne changera pas les mentalités. Remettre la faute sur le voisin empêche de trouver les solutions. Même si cette affaire ne peut être défendue, en terme d’excuses de la part des garçons, on doit pouvoir aussi se demander dans quelle mesure la fille n’a pas une part de responsabilité. Ceci écrit, sans minimiser le geste de la tournante. Beaucoup de questions se posent, mais on doit pouvoir aussi accepter l’évolution des mœurs, au même titre qu’à la genèse de la révolution sexuelle, qui fit également couler beaucoup d’encre. Une retraite qui se devait spirituelle, forcément dans un collège catholique, et qui tourna en une franche partouze. Pas de mort, pas de blessé, pas de plainte, seulement la mère d’un des élèves s’offusquant. Et à côté de cela, qui fait et fera encore parler en cette période électorale, on apprend que des adultes -mais sous d’autres cieux- enlèvent et vendent des « petites » filles, sous le prétexte de la… religion. Pauvre monde, imbéciles d’hommes!

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