Robert Genicot

Pourraient-ils sortir du Brexit?

Le titre est sans doute mal choisi, mais volontairement accusateur. Depuis le temps que cela dure, ne faudrait-il pas avoir la fermeté de faire en sorte que ce qui a été « voulu » par une majorité de britanniques (même s’ils n’en connaissaient pas les tenants et aboutissants), à un moment M, dans cette Europe qui tente encore de se former, se réalise bel et bien, pour qu’on puisse dire bye-bye à ces « englishes », qui ne respecte rien?

En effet, il ne faut pas se leurrer. Depuis l’arrivée de l’Euro, les seuls à n’en pas vouloir c’étaient eux. Pourquoi? Faire une monnaie unique, dans un grand rassemblement de pays ne devait pas permettre l’exception. Et bien, non. On (pronom imbécile…) leur a permis de faire à leur bonne convenance, sans doute dans le but de ne pas indisposer la bonne reine! Quoi qu’à son âge…

Les premiers ministres se succèdent de l’autre côté de la Manche, ou Mer du Nord, et tous se plantent sur ce sujet épineux du Brexit. Pour l’heure, de plus en plus de « Britiches » martèlent que jamais, au grand jamais, ils ne voulaient la sortie de l’UE. Ben tient, moi non plus… et pour cause je ne suis pas anglais.

Boris Johnson, tu peux ou tu peux pas…?

Dans moins de dix jours, il sera trop tard. En effet, la date boutoir sonne le 31 octobre 2019, et on est encore loin du compte. L’actuel Premier, Boris Johnson, farfelu à souhait, a beau se targuer de faire avancer les choses, il n’en reste pas moins gros-jean , sans pouvoir trouver un compromis « à la Belge », permettant une solution valable pour les deux camps.

A force de faire le paon face à l’UE, puis invectiver ses collègues du parlement, tout en signant -ou pas- des lettres vers l’Union, avec des tournures de veste dignes de Renaud…, il ne doit pas s’étonner de rencontrer quelques difficultés pour arriver à ses fins. Il se plante comme ses prédécesseurs, et entraîne par là toute la communauté européenne. Comme si ce n’était déjà pas assez avec les USA, et l’autre blondinet -aussi fou que le premier- et les taxes à gogo contre les produits européens.

Si certains veulent voir la sortie de la Grande Bretagne, d’autres se font du sang d’encre et beaucoup n’y comprennent plus rien à cette machine aussi lourde que déconnectée des réalités du terrain. Demandez aux agriculteurs, aux producteurs de tous bords, aux investisseurs et autres « travailleurs » de l’Union ce qu’ils en pensent ce cette situation outre manche et aussi outre atlantique.

Et pendant ce temps, des gamins sèchent les cours pour manifester pour la planète… Au fait, après l’incendie de Rouen (France), que penser du « BIO » dans cette région? Qu’on arrête de nous balancer des ignominies à toutes les sauces, de donner d’une main pour reprendre de l’autre, en définitive: de nous prendre pour des cons… A bonne entendeur, salut.


Brosnan, Brody & Atias au Festival du Film d’Ostende

Pierce Brosnan, Adrien Brody & Moran Atias lors du Festival du Film d'Ostende. Photo (c) Robert Genicot
Pierce Brosnan, Adrien Brody & Moran Atias lors du Festival du Film d’Ostende. Photos (c) Robert Genicot

Pour une « petite » ville belge, organiser un Festival du Film relève du défi. Pourtant, cette année la huitième édition du FFO 2014 fut un grand cru. La présence d’acteurs de renom y est sans doute pour quelque chose. Mais pas seulement, car la projection de nombreux films en « avant-première » fut aussi l’occasion de découvrir une affiche d’exception. Ce Festival se veut surtout la promotion du film néerlandophone, sans pour cela oublier les autres langues et réalisateurs. C’est ainsi que le FFO s’est engagé à faire connaître, de par une contribution avec d’autres festivals (comme celui de Namur, en partie francophone du pays), les sorties récentes, ou non, des productions non flamandes. Côté « français », un merveilleux film de Benoît Jacquot: ‘Trois Cœurs », avec l’autre Benoît… Poelvoorde, Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve et Charlotte Gainsbourg.

Mais aussi, Henri de Yolande Moreau, avec Pippo Delbono, Miss Ming et Jackie Berroyer. Deux productions participant au FIFF (Festival International du Film Francophone de Namur). Mais ce qui fit déplacer la foule, ce fut les « étoiles » décernées aux acteurs venus d’un peu plus loin. En premier lieu, l’ex-James Bond, s’il n’apprécie pas trop ce terme, Pierce Brosnan venant présenter « The November Man » (sortie le 1er octobre), le dernier thriller de Roger Donaldson. Ensuite, un duo de charme, composé d’Adrien Brody (Oscar en 2003, pour le Pianiste) et Moran Atias, pour l’avant-première de « Third Person » (sortie le 1er octobre). Physiquement présents, ces trois noms du grand écran firent le bonheur de leurs nombreux fans.

Certes, ce ne furent pas les seules occasions de visiter le Festival ostendais. A l’affiche cette année, d’autres productions, comme « A Most Wanted Man » (L’Homme le plus recherché) avec la prestation exemplaire -la dernière du reste, puisque l’acteur décéda en février dernier, suite à une overdose- de Philip Seymour Hoffman, ou encore Calvary (sortie le 1er octbre), absolument intense, déroutant dans son final, d’une force incroyable sous l’air d’une balade irlandaise. Un Brendan Gleeson impérial, portant la soutane d’un autre temps.

Cette petite liste est bien trop restrictive pour donner le fil conducteur de ce Festival, bien d’autres films furent à l’affiche, dont un bon nombre de courts métrages, mais aussi de documentaires, comme « Le Rêveur d’Ostende », réalisé par un « jeune pensionné », Land van Wynsberge, racontant en 35′ les liens entre Ostende, la belge, et Ostende, l’argentine. Car beaucoup de personnes ignorent cette entité de l’autre bout du monde, ayant pour origine un Belge, du nom de Fernand Robette, voici plus de 100 ans. pour plus de détail sur ce FFO 2014, je vous invite à retrouver les publications sur mon blog Ostende Sur Mer.

Les albums photos:

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Photo (c) Robert Genicot
Pierce Brosnan Photo (c) Robert Genicot
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Moran Atias & Adrien Brody Photo (c) Robert Genicot

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Le proprio habitait la cave (photos)

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Photo (c) Robert Genicot

En débutant cette nouvelle rubrique : Le saviez-vous ?, nous n’avons pas la prétention de vous apprendre énormément de choses. Néanmoins, quelques petites astuces, endroits, pratiques de la vie de tous les jours, et ce toujours en rapport avec la mer du Nord et la côte. Commençons par la spécificité des fenêtres conduisant à la… cave. Pour les plus observateurs, lors de la promenade en rue, dans beaucoup de villes côtières, l’œil doit être attiré par ce genre de pratique architecturale. Mais savez-vous pourquoi?

La raison est assez simple. Les propriétaires de ces maisons étaient bien loin des grands groupes immobiliers. Leur bien, ils l’habitaient toute l’année sauf, les deux mois d’été. Pour rentabiliser quelque peu, ils louaient leur bâtisse, rez-de-chaussée et étages, et devaient trouver une solution pour se loger. Alors, ils aménagèrent un « studio » au sous-sol, et le tour était joué. Le reste de l’habitation accueillait les touristes. Avec cette solution, le proprio gardait toujours un œil, discret, sur son bien, et se permettait ainsi une rentrée d’argent. Des années plus tard cette pratique disparut avec la construction d’immeubles plus imposants permettant une autre forme de location.

Voici quelques exemples de ces maisons où on trouve encore des traces de fenêtres aux caves :

Rue Jules Peurquaet :

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Rue de Rome:

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Photos ©: Robert Genicot

Publié sur mon blog: Ostende Sur Mer


Sculptures sablonneuses, ou l’art à l’état pur

Festival de Sculptures de Sable à Ostende. Photo Estelle Petit
Festival de Sculptures de Sable à Ostende. Photo (c) Estelle Petit

Il existe ainsi des moments magiques qu’il importe de vivre. Ce Festival de Sculptures de Sable d’Ostende en est un. Des artistes, le mot est faible, venu du monde entier revisitent le monde de Disney, dans des monuments sablonneux, où la précision ne fait certes pas défaut. Du vrai art, effectué avec un matériau très sensible, mais dont le rendu vaut vraiment la peine d’un petit détour. Festival à visiter jusque fin août, sur la petite plage d’Ostende, après quoi la fin de l’année verra le même exercice, mais cette fois réalisé dans la glace, lors des fêtes de fin d’année à Bruges. 

Pour les lecteurs ne pouvant se rendre en Belgique, nous vous présentons quelques photos de ce spectacle, de même qu’une vidéo, avec l’aimable autorisation et participation de Monsieur Alexandre Deman, le fondateur et manager du Festival.

Pour toutes les informations sur le Festival: https://www.sculpturesdesable.be/

Les photos: > Clic sur les images pour agrandir <

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La vidéo:

 


Les Diables doivent gagner

Photo: Robert Genicot
Photo: Robert Genicot

Tactiquement, les Diables Rouges doivent absolument remporter leur dernier match de poule, même si au stade des huitièmes de finale de la Coupe du Monde il n’y a pas de « petites équipes ». Tout comme la France, la première place du groupe peut mettre les hommes de Marc Wilmots dans un excellent état d’esprit. Rencontrer les États-Unis, lors du prochain tour, en lieu et place de la Mannschaft, doit en effet entrevoir un délai supplémentaire avant le retour au pays. Quoique!

La blessure de Vincent Kompany ne doit pas démoraliser

Deux joueurs (Alderweireld et Witsel) sur la touche pour carte jaune, mais aussi des blessures. En effet, Vermaelen souffre toujours, mais surtout l’incapacité de Vincent Kompany, qui ressent des douleurs à l’aine, lors de l’entraînement. Ce sera donc sans ces quatre joueurs, et pour la responsabilité du poste de capitaine, le coach national fera confiance à « Big Dan », Daniel Van Buyten. Ceci écrit, le clan belge se montre très confiant, même l’incident Lukaku, dimanche dernier ayant refusé de serré la main de Wilmots lors de sa sortie de terrain, semble terminé. Un groupe qui a faim, qui veut aller très loin, et surtout qui peut faire oublier Mexico’86. Tous les amateurs de foot du royaume l’espèrent, et même les non-fouteux, mais la partie peut en décider autrement. Rappelons-nous le coup de poker de la Grèce… La qualification pour les 8è assurée, la stratégie Wilmots opérera ce soir, et tous les observateurs désignent la Belgique en tête du classement du groupe H.

Voir la vidéo ICI

Les Diables joueront en noir…

Après le rouge, les Diables -du même nom- arboreront le noir dans leur confrontation avec la Corée. Cela ne veut pas dire que tous les supporters devront acheter un nouvel équipement pour cette soirée (match à 22h, heure belge), ils pourront jouer au douzième homme même s’ils continuent à porter la vareuse rouge. Ce sera la première fois que la Belgique jouera dans cette couleur, en match officiel. Le pourquoi de ce changement, la Corée fut désignée équipe jouant à domicile, et donc ayant le choix du maillot. Une première, mais avec cette tenue, les Diables battirent la Suède (0-2). Est-ce un présage? De toute manière, seule la place comptera, et donc le résultat, pour savoir si oui ou non il faudra se « farcir » l’Allemagne ou les States.

Des supporters confiants…

L’homme de la rue, amateur ou pas du ballon rond, ne semble pas indifférent à cette Coupe du Monde quelque peu spéciale: « Je ne me souviens pas d’une telle compétition avec tant de « grosses » équipes devant rentrer à la maison, dès le premier tour », nous disait Patrick, fervent supporter des Diables, mais aussi du KVO (club local d’Ostende -ville qui vit naître Origi-, évoluant en division 1). « On ne peut jamais dire qui va certainement gagner, même des formations comme l’Argentine, qui eu reçu une forte opposition de la part des Nigériens, ne méritant pas cette défaite. Pour moi, un nul aurait été logique. »

Pour Marianne, qui ne se rend au stade que pour voir évoluer son petit bout de gamin fan des Diables: « Pour moi, le foot je n’aime pas tellement. Je ne comprends pas toutes les règles, mais pour mon gamin cela représente beaucoup. Donc, nous avons décidé de l’inscrire dans un club, et avec le Mondial, on s’intéresse un peu plus. Les Diables iront loin, je pense, même si mon avis ne représente pas beaucoup, n’ayant pas de notions sur les autres équipes. Le plus important c’est que pour le moment on peut « un peu » oublier d’autres problèmes, comme l’impossibilité de faire un gouvernement… »

Quant on rencontre un « foot-sceptique » on sent bien que cela passe à des milliers de kilomètres, sans toute fois atteindre la Lune. Et dans le cas de figure: « J’en ai rien à faire du football, il existe bien d’autres problèmes dans notre « petite » vie, mais je dois dire que je serais devant mon écran de TV, ce soir, afin de voir si ces joueurs -qui gagnent très bien leurs vies- sont capables de vraiment mouiller le maillot! » distillait Jan, qui préfère le basket au ballon rond. A chacun ses goûts.

Toujours est-il, les Diables termineront le premier tour du Mondial en fanfare, mais savent également qu’ils doivent absolument vaincre les Coréens, et puis tous les espoirs sont permis.

Photo Robert Genicot
Photo Robert Genicot


Origoal envoie les Diables rouges en huitièmes

Photo: Robert Genicot
Photo: Robert Genicot

La rencontre face à l’Algérie fut déjà difficile, celle contre la Russie dimanche dévoila encore un peu plus certaines lacunes des Diables Rouges. Grâce au jeune natif d’Ostende Divock Origi – devenu Origoal pour la circonstance – les joueurs de Marc Wilmots sont cependant parvenus à faire sauter le verrou russe en toute fin de partie. Une victoire sur le fil, suivie comme la précédente par la joie des milliers de supporters réunis sur l’hippodrome Wellington. (Crédit photo : Robert Genicot)

Le soleil rayonnait sur la ville balnéaire d’Ostende, et tout le monde pensait pouvoir assister à une bataille rangée, certes, mais à la portée des Diables.

Ce ne fut pas le cas : les Belges ont du attendre la 88e minute pour voir « enfin » le petit Origi – 19 ans – porter ses couleurs vers les huitièmes de finale. Parmi l’assistance du Wellington, peu de monde s’imaginait que Divock allait en claquer une afin de pouvoir poursuivre l’aventure brésilienne. Il l’a fait, et c’est bien ainsi.

Ambiance avant, pendant et après la rencontre

Avant ce dénouement sur le fil, la journée avait commencé dans l’ambiance brésilienne, avec danseuses et musique de circonstance. Ensuite, une fois le match débuté, le stress s’est installé, les mines se sont allongées.

Surtout qu’après le but salvateur, les quatre dernières minutes devenaient pratiquement insupportables pour des fans aux cœurs chancelants!

En fin de compte, l’important fut de prendre les trois points, et pour cela, rien à dire. Néanmoins, si la Corée du Sud jeudi prochain ne peut que décider de la place au sein du groupe H, il sera impératif de remporter aussi une victoire, car rencontrer l’Allemagne dans ces conditions de jeu pourrait signifier le retour à la maison au terme du second tour. Allez, on y croit, quand même !

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